L’ événement annuel le plus attendu de la rentrée, a encore fait plus d’un heureux.
Un grand merci à la mairie de Castres et aux divers partenaires, dont la radio 100% notamment, pour avoir fait venir une galerie d’artistes attachants.
Gaëlle, notre rédactrice en chef a rencontré certains d’entre-eux.

Premier a être passé devant le public Castrais, le talentueux Gary Francq.
Découverte locale pour notre rédactrice en chef.

Gary, qui es-tu vraiment ?
Je suis un jeune castrais âgé de 29 ans qui vient de sortir son premier single « L’ultime erreur ».

Que représente la musique pour toi ?
C’est pour moi, l’un des mes besoins primaires. La musique me permet de m’extérioriser car je ne parle pas beaucoup.

L’ultime erreur est une chanson qui parle du suicide.

Peux-tu nous présenter ton parcours musical en quelques mots ?
J’ai commencé à chanter à l’âge de quatre ans, mes parents m’ont inscrit dans une chorale de Gospel. A 18 ans, je suis parti donner des cours de chant au Canada. C’est là bas, que j’ai fait de magnifiques rencontres comme Rock Voisine, Natacha St Pierre…
Lors d’un de mes concerts , Patrick Bruel était présent. Il est venu me proposer à la fin du concert de travailler avec lui. Tout est parti de là, il est comme mon « Parrain ».

Ton premier single « l’ultime erreur » est sorti il y a peu, peux-tu nous en parler ?
L’ultime erreur est une chanson qui parle du suicide. Après celui d’une amie proche, je n’ai pas trouvé d’autres façons que de me poser des questions que par l’écriture.
J’ai réalisé un premier clip maison que j’ai mis sur Youtube. Et là, plus de 150000 vues en quelques semaine, un producteur m’a contacté via les réseaux sociaux pour me produire. Le réalisateur de mon clip officiel n’est autre que Patrick Hampartzoumian (réalisateur pour Céline Dion, Jean-Jacques Goldman…).

Je prépare un album qui devrait sortir en 2014, il s’appellera « Mosaïque » car j’adore la musique et j’écoute plein de styles. Celui-ci sera funck, pop, rock…
Vous pouvez me suivre sur twitter @garyfrancq et sur facebook : www.facebook/GaryFRANCQ

Un programme riche pour la rentrée : à l’honneur sur NRJ12 dans une émission retraçant son parcours, la diffusion de son clip sur les chaines de la TNT et pour finir, son album sortira en 2014. Bon vent Mr l’artiste.

Ensuite place à une artiste dans la lignée de Katie Melua. Découvrons Auren.

Découverte aux rencontres d’Astaffort en 2007, et lors de nombreuses premières parties (Benjamin Biolay, Chris Isaak, Francis Cabrel), Auren nous revient avec un nouvel album « J’ose » produit chez Naïve.

Auren, qui se cache derrière ce nom ?
Je suis une jeune femme de 30 ans, musicienne,optimiste et bourrée d’envies.

Que représente la musique pour toi ?
C’est un mode d’expression. Lorsque j’ai commencé à jouer de la musique c’était pour moi un moment d’échange avec ma grand mère. Plus tard, ce fut ma manière de m’exprimer, puis un dépendance. Je ne peux passer une journée sans chanter ou jouer du piano ou de la guitare!

Présente nous ton album ?
C’est un album positif, lumineux, féminin, amoureux.

Je me suis entourée d’une belle équipe pour cet album, la plupart sont des amis.
Lorsque j’écris, tout est source à inspiration; les plus importantes sont l’Amour, le rôle de la femme…
Mon style, c’est toujours difficile à définir, j’ai du mal à le mettre dans une case, c’est un mélange de pop, de folk et de chanson (avec des influences sixties et eighties). J’ai appelé mon album « J’ose », J’ose c’est oser déplaire, oser être soi même, oser exprimer ce que je ressens au fond de moi, sans avoir peur d’être juger
Cet album sera à mon image: féminin et amoureux.
Le premier single « L’échapéé belle » est une hymme à l’amour sans limite.
Cet album est produit par Naïve, un label indépendant.

Auren, une artiste amoureuse de la musique à découvrir.

Pour finir, le duo coup de coeur de gaëlle, la pétillante Leslie et le ténébreux Ben du groupe Ivyrise.

Leslie, c’est la seconde année consécutive que tu reviens à Castres, pourquoi ?
La ville de Castres m’attire comme un aimant. La première fois que je suis venue, j’ai passé un merveilleux moment, j’ai découvert des gens sympa et un public réceptif.
Je signe sans attendre pour les trois prochaines années ( rires).

Et vous, Ben, ce n’est pas la première fois que vous venez dans le Tarn, Verdict ?
On a fait Albi en Avril dernier avec Génération Goldman, c’était sympa. Avant, je ne connaissais pas bien la France mais grâce à « Je te donne » je l’ai découvert.

Votre duo à tous les deux, « Je te donne », dans l’album Génération Goldman , cartonne.

Ben, connaissiez-vous Jean-Jacques Goldman avant ?
Je connaissais de nom, mais pas l’ensemble de ses chansons. Je connaissais juste Je te donne.

Pour moi c’est un honneur d’avoir repris cette magnifique chanson.

Cette chanson a créé un engouement auprès de la nouvelle génération, qu’en pensez-vous tous les deux ?

Leslie: Je pense qu’il y a quelque chose que l’on ne maîtrise pas, la preuve avec cette chanson.
Ben: Cela s’est passé rapidement. Avec le succès du premier single, on a enregistré et aprés on a fait le clip. Mais on ne s’attendait pas à un tel engouement.

Ces deux là ne regrettent pas de s’être rencontré. Un lien fraternel les unissent.

Ben, parlez nous un peu de votre projet solo ?
J’ai sorti un premier single, Lime up the Stars, l’an dernier qui a bien marché en France. Mais j’avoue ne pas avoir eu trop le temps de me consacrer à cela avec Génération Goldman.

Leslie félicite aussi Ben, qui s’est pratiquement parler couramment le français. Cela est très rare pour un anglophone.

Leslie, Les enfants de l’orage cartonne ?
Mon album marche bien, il se vend beaucoup en digital.
Mais comme je dis toujours « Rien n’est jamais acquis ».
Malgré certaines personnes qui essayent de nous décourager, la scène me redonne cette petite flamme que j’avais à mes débuts.

Un grand merci à tous ces artistes qui ont pris le temps de discuter avec Gaëlle. Nous leurs souhaitons de belles carrières.

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