Le People de la Semaine

Blacko, le rappeur aux accents reggae.

blackoQuand on parle du style de musique, « Le rap », on pense, souvent, à des textes agressifs voire grossiers. Et pourtant, il y a des artistes qui nous font découvrir ce style autrement, en y mêlant de la pureté, des mélodies ensoleillées.

WebToulousain a eu l’honneur de rencontrer Blacko lors de sa venue à Toulouse le 16 mars dernier.

Actuellement en tournée, WebToulousain a eu l’occasion de pouvoir rencontrer Blacko lors de son concert à la Dynamo, le lundi 16 mars dernier et de lui poser quelques questions.

Blacko, c’est l’histoire de qui ?

C’est l’histoire d’un petit bonhomme qui a commencé à chanter à 11 ans, qui a fait de belles rencontres comme Tunisiano… Premier album en 2001, deuxième en 2003, suivant en 2006, après il a eu envie de faire une petite carrière reggae tout seul. Le premier album « Les enfants du soleil » qui a été distribué gratuitement dans les bacs. A cause de cela, j’ai vécu une traversée du désert assez longue, et quelques soucis juridiques. Cet année, je reviens plus fort avec mon EP « Le temps est compté ».

Tu as un style particulier, un mélange de Rap et de Reggae, pourquoi ces deux influences est pas d’autres ?

Parce que c’est ces styles là qui m’ont percuté, qui ont marqué ma vie. Tout d’abord avec le Grand Bob Marley. Puis Public Enemy quand j’étais au collège. Cela aura pu être le jazz et la Bossa Nova, mais ce fût le rap et le reggae.

Cela fait longtemps que l’on ne t’avait pas vu, 2015 est en quelque sorte l’année de ton renouveau, pourquoi aujourd’hui ?

A cause des problèmes juridiques, j’ai eu beaucoup de portes fermées. L’ancien producteur de Sniper m’a beaucoup sali. C’était dur de pouvoir signer ailleurs mais après cette longue traversée du dessert me revoilà.

As tu mis longtemps pour faire ce nouvel EP ?
Non, quelques mois, ce projet est avant tout une remise en question. «  Qu’est qu’on va faire ?, qu’est ce que le public attend? ».

On a décidé de faire du Blacko, on a du juste se mettre à jour musicalement.

Après avoir fait parti d’un groupe, tu te retrouves seul sur le devant de la scène, ce n’est pas trop dur de devenir le leader ?

J’ai fait déjà l’expérience avec mon album « les enfants du soleil », ça ne m’a pas fait peur.

Déjà avec Sniper, je faisais le show, je mettais l’ambiance.

Tu as fait plusieurs collaborations sur cet EP, notamment avec Erise, l’histoire entre vous dure t’elle depuis longtemps ?

Depuis 20 ans, on était petit dans la cours des grands.

Vous avez tous les deux travaillaient sur ce projet, qu’avez vous amené ?

On a amené « le temps est compté ».

As-tu un message à transmettre à travers cet EP ?
Chaque morceau a son propre message. Pour «  Le temps est compté » , pour ceux qui savent , il est vrai que le temps est compté.

J’ai écris des paroles simples et je suis content du résultat.

Le public est toujours présent malgré ta longue absence, est ce pour toi une fierté ?

Non, je ne vais pas dire que je suis fier, ça a plutôt un coté négatif. Je suis content car sans public, on est rien.

Que représente la scène pour toi ?

C’est un tribunal et le public sent si l’on ment ou pas. Tu partages avec les gens. C’est beaucoup mieux que d’être en studio. On partage la vibe avec son public.

Parle nous un peu de ton album ?

Il est prévu pour début juin, il sera dans la continuité de l’EP. Il sera composé d’une quinzaine de titre.

L’EP sert à montrer une palette de ce que l’on pourra faire.

Blacko, l’oiseau de la musique rap/reggae nous fait découvrir toute une palette de son art. Il nous tarde fortement la sortie de son album. En attendant n’hésitez pas à acquérir « Le temps est compté ».

Partagez et likez-nous !
Pin Share
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0

Laisser un commentaire