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Confidences en tête à tête avec le talentueux Agustin Galiana.

Vous l’avez découvert dans la série à succès « Clem » sur TF1. Vous êtes tombés sous son charme dans la dernière saison de l’émission « Danse avec les stars », qu’il a remporté avec sa partenaire la sublime Candice Pascale. Et cette année, il nous revient sur le devant de la scène. Après un premier single « c’était hier », « T’en va pas comme ça » et « Carmina », il nous propose une parenthèse avec son premier album sorti le 17 août dernier.

Gaëlle, notre rédactrice en chef a voulu vous le présenter.

A l’occasion de son show case Toulousain, gaëlle a pu s’entretenir en tête à tête avec lui, le temps de pouvoir y poser quelques questions.

Agustin, comment s’est présenté le rôle d’Adrian (fils caché de Caro) dans la série à succés « Clem » ?

Il faut savoir que quand tu es étranger dans une grande ville comme Paris, pour avoir accès à tous les castings, il te faut avoir un agent.
Moi, j’ai eu la chance qu’un ami m’écrive sur Facebook. Celui-ci m’a dit qu’il y avait un directeur de casting qui cherchait un comédien espagnol. Même si j’avais déjà participé à plusieurs castings auparavant pour TF1 pour lesquels la production disait souvent que j’avais un accent très prononcé.
Mais là, pour le rôle d’Adrian, mon accent correspondait. TF1 me l’a donc proposé. J’ai passé deux étapes de casting et me voilà. La production a fait un énorme casting en Belgique, en France pour trouver le comédien qui pouvait jouer Adrian. Et finalement, j’ai eu le rôle. J’étais vraiment content le jour où ils m’ont appelé.

Tu as donc joué avec la talentueuse actrice espagnole Victoria Abril sur ce tournage, tu étais en quelques sorte chez toi en Espagne, cela t’a t’il aidé ?

Ça était comme si j’étais à la maison mais pas que ça. J’ai découvert une belle complice. C’était mon premier grand tournage en France, TF1 est une grande machine et Clem une sérié regardée par des milliers de téléspectateurs, j’avais une pression énorme. Mais heureusement, Victoria était là pour m’aider, me donner des conseils.

En 2014, prémices de ta future carrière, tu participes à l’émission Rising Star sur M6. Pensais tu arrivé en finale ?

Non, je ne m’attendais pas du tout à ça. Franchement, j’ai fait l’émission car un ami faisait parti de l’équipe qui faisait passer le casting. Il m’a dit que l’équipe aimait bien mon univers musical et qu’il fallait que je participe. J’ai passé quatre castings, ça a été affreux. Les étapes étaient très longues.
Cependant, j’ai eu la chance de pouvoir les passer, c’était chouette.
Mais l’émission n’a pas été mise en avant comme on l’attendait. Je me suis tout de même beaucoup amusé, le concept de ne pas voir les gens de suite et tout d’un coup voir le mur montait…

On entendait le public sans le voir. C’était génial.

Tu as remporté en 2018 la finale de la dernière saison de la célèbre émission Danse avec les stars au côté de la sublime Candice Pascal. On s’en souvient encore. Mais dit nous, d’où te vient ce don pour la danse ?

J’avais dansé avant bien sur. J’avais dansé un petit peu quand j’avais 18 ans. Mais ce que vous avez vu, le rythme qu’il y a dans mon corps,ça ne s’apprend pas, c’est inné. C’est quelque chose que ma mère a, ce que mon frère a aussi et que d’autres membres de ma famille n’ont pas. C’est quelque chose qui est en moi.
Moi, je danse depuis tout petit. Je me souviens quand javais 12 ans, je descendais les persiennes pour pouvoir observer mon reflet. Je m’étais plein de musiques aussi bien de la musique classique que de la musique française, italienne, espagnole…. Forcement tous ça, a nourri mon rythme, voir ma grand mère dansait à la maison et chantait a nourri mon esprit.

Cela aurait il pu-être une autre danseuse que Candice ?

La production m’a demandé avec qui je voulais danser. Et j’ai eu la chance qu’il respecte mon choix. Après la production aurait pu changer. Je me souviens au début, j’avais des soucis avec les prénoms pour le choix. Avec mon manager Christian, on se trompait parfois et on rappelait la production en leur expliquant celle qu’on voulait sans préciser le prénom….

On allait très bien ensemble avec Candice. On avait une belle énergie qui se dégageait de nous. On a su créé une belle complicité. Elle a été très « chiante » avec moi, très dure. Mais la persévérance et la rigueur de notre travail ont payé, c’est pour ça qu’on a pu arrivé si loin.

2018, 1er single « C’était hier »qui cartonne, un deuxième « T’en vas pas comme ça » pareil et le 17 août dernier ton premier album sort. Peux tu nous raconter l’histoire de celui-ci ?

J’ai déjà écris deux albums en Espagne qui ont été auto-produit.
L’année dernière, j’ai fait une superbe rencontre avec un auteur/compositeur Nazim Khaled et j’ai décidé de travailler avec lui car c’est un très bon parolier, pour moi c’est un génie. Il fait de très belles compositions même si j’en ai déjà écrite. J’ai vraiment décidé de tout faire avec lui. Il a un talent incroyable. Il a tout de suite compris mon univers. Il a respecté au détail prés, les histoires que je lui racontai pour écrire les chansons. Je trouve ça magnifique. On est une équipe, un tandem précieux. J’ai dit oui quand j’ai entendu les trois premières chansons et ça était un processus de travail très agréable. On s’est tout le temps compris.

C’est un album qui se laisse écouter. Parlez nous de cet univers tendre ?

Même les chansons qui bougent, ont un univers tendres. J’aime bien monter cette facette des hommes. J’avais envie de montrer le côté fragile, le côté tendre. C’est très important de montrer ça dans cette société. Je suis quelqu’un de très timide mais je ne me cache pas, je me montre tel que je suis. C’est une qualité très précieuse. Peu d’homme ont le courage de le montrer.

Tu es un touche à tout, as tu besoin de tout cela pour vivre ?

Je sais pas si j’en ai besoin. Mais j’ai envie de faire ressentir mes émotions, de faire un genre de catharsis. C’est quelque chose qui se mélange, ça me fait plaisir d’être sur scène et de partager mes émotions. Je pense que le fait de montrer ça, cela permet de faire du bien au gens.

Prenez l’exemple de la chanson que j’ai chanté pour mon père qui est décédé quelques temps auparavant. Cela m’a fait du bien d’exprimer ma douleur. Quoi de mieux que de transformer la douleur en quelque chose d’artistique. Et surtout si cette chanson peut soulager quelqu’un d’autre lorsqu’il l’écoute, comme elle m’a soulagé à moi quand je l’ai chanté.

Est ce que l’on peut s’attendre à te voir prochainement sur une de nos scènes toulousaines ?

J’espère bien. Moi, si j’ai fait cet album, ce n’est pas que pour l’enregistrer et le vendre. Pour moi, la partie la plus important de tout ça, c’est la scène, partager avec le public et le rencontrer.

C’est là que je veux être, « avec vous », chanter devant un public qui m’a connu et soutenu dans les diverses étapes de ma vie ; Sans vous, je ne suis rien.

Agustin Galiana est un artiste bienveillant et qui est un passionné par ce qu’il fait. Son album est une véritable pépite. Son parcours est sublime, à l’image de sa personne.

Ce premier album est le début d’une belle carrière. Une belle parenthèse en attendant de le retrouver sur les scènes de France.

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