Le People de la Semaine

Rencontre avec Julien Courbet qui s’est confié sur son premier one man show.

julien-courbetAprès avoir travaillé pendant 20 ans à la télévision, Julien Courbet saute le pas et se décide à venir sur scène pour présenter son premier one man.

Il était présent à Toulouse pendant 3 jours (du 15 au 17 novembre 2012) pour faire ces premiers pas sur scène et pour roder son spectacle avant de le jouer à Paris.

C’est à la suite de ces 3 jours que nous nous sommes entretenu avec lui afin d’avoir ses impressions. Qu’est ce qui vous a donné envie de monter sur scène ?
C’était un peu mon premier métier, bien que je ne sois jamais monter sur scène de ma vie. Au départ, il y a 20 ans, j’écrivais des sketchs, notamment pour Laurent Gerra et Virginie Lemoine. Alors que j’étais en train de me demander si j’allais devenir un homme de scène et écrire pour moi, le hasard a voulu qu’un coup de fil arrive. Gérard Louvin, le producteur, m’a demandé d’être animateur chez lui. A l’époque je galérais un peu, j’ai accepté cette offre alléchante. Je me suis laissé inspirer par la télévision. Puis, d’une émission j’en ai eu deux, de deux j’en ai eu trois puis j’ai monté une boite de production, ce qui fait que mon projet de scène a été repoussé.
Et là au bout de 20 ans, je me suis dit, bon maintenant ça suffit il faut vraiment y aller et j’ai eu un flash en étant invitée au spectacle de Christel Chollet. Elle m’a fait monter sur scène, j’avais écris un petit sketch et comme les gens ont pas mal rit, en sortant de scène je me suis dit faut que j’y aille ! Du coup c’est avec son équipe que j’ai foncé … et 8 mois après je me retrouvai sur la scène.

Je ne remercierai jamais assez ceux qui étaient là le premier soir.

Comment étiez-vous avant de commencer le premier soir ?
Malade mais à la fois impatient avec un trac comme je n’en ai jamais eu de ma vie. Ce qu’il faut savoir c’est que honnêtement le fait d’avoir fait de la télévision ou de la radio avant ça n’apporte pas grand chose. C’est un métier qui est complètement différent. On se retrouve tout d’un coup tout nu, sans repère, sans rien et le rideau s’ouvre et vous vous dites que pendant une heure dix il va falloir s’occuper de ces gens là, les faire rire et ne rien lâcher. On ne pourra pas dire on coupe comme à la télévision et il n’y a pas de reportage où l’on peut se reposer. J’avais vraiment l’appréhension de ça, puis après petit à petit le trac passe. C’est bien d’avoir le trac mais là j’en avais vraiment beaucoup.

Comment avez-vous géré votre stress ?
Le stress fait parti des choses que la télévision m’a apprit à gérer. J’ai beaucoup de mal à le gérer avant mais dès que le rideau s’ouvre, j’arrive très vite à me contrôler et à ne pas partir dans tous les sens. De toute façon, à un moment donné, quand le rideau s’ouvre on est bien obligé de le gérer.

Comment avez-vous trouvé le public toulousain ?
C’est le rêve de démarrer comme ça ! Les gens sont gentils, on les sentait heureux d’être là, il y avait une ambiance incroyable, et je m’attendais vraiment pas à ça. Je ne regrette vraiment pas une seconde d’avoir démarré à Toulouse, je pense même que j’ai été bien inspiré. C’était extraordinaire, je ne remercierai jamais assez ceux qui étaient là le premier soir et qui m’ont aidé à traverser ça.

C’est bien d’avoir le trac mais là j’en avais vraiment beaucoup.

En quelques mots, quels sont les sujets que vous abordez ?
J’aborde un peu tout. La SNCF, le mariage, le GPS, les déformations professionnelles… sans oublier bien sur les coulisses de la télévision, tout ce qu’on ne vous dit pas et que moi je vais vous dire.

Vous faites parti de l’association Tout Le Monde Chante contre le cancer, pourquoi avoir rejoins cette cause ?
L’histoire de cette association a démarré dans mon émission “Sans aucun doute”. Nicolas Rossignol (ndlr : le président de l’association TLMC) y était journaliste. Un jour, un centre médical refusait d’accepter un petit enfant atteint du cancer. On s’est battu comme des lions et on a réussi à l’aider.
A partir de là, il a eu la flamme et il a voulu aider ces enfants qui se battent contre cette maladie ! Il a rencontré plusieurs mère d’enfants malades et c’est comme cela que son association est née. Après, c’est logiquement qu’il m’a appelé pour me dire de venir pendant ces manifestations.

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