Le Carnet de Gaëlle

Maya Kamaty, la nouvelle perle du Maloya.

image002L’océan indien regorge de trésors aussi bien sous-marins que terrestre.

Le webtoulousain est tombé sous le charme d’une perle musicale, Maya Kamaty.

Nous vous la présentons.

Gaëlle notre rédactrice en chef, a eu envie de vous faire voyager et de vous la présenter.

Maya, en quelques mots qui se cache derrière cet univers mélodieux et enivrant ?

Je suis une réunionnaise, née là-bas. J’ai vécu dans un univers culturel créole. Avec un père musicien et une maman conteuse, j’ai toujours baigné dans une bulle musicale et imaginaire.

Avec des parents artistes, la musique a-t-elle pris une place importante dans ta vie ?

Oui complètement.

Au début, mes parents m’ont obligé à faire le conservatoire, c’était horrible. Je suis montée très jeune sur scène . Mes parents recevaient beaucoup de monde à la maison, beaucoup d’artistes.

Tu as fait des études en France, tu étais membre d’un groupe, a quel moment as tu eu le déclic ?

Ce fût au moment de mon intégration dans le groupe à Montpellier. Je me suis reconnectée à la musique de chez moi. J’ai beaucoup écouté des artistes de là-bas, lu aussi. L’idée de mon album m’est venue quand j’ai eu envie de de voler de mes propres ailes. Je voulais prendre mon temps de réaliser un album comme je voulais.

Ton inspiration, tu la prends où?

Il y a beaucoup d’imagination dans mes chansons. Mais je m’inspire aussi avec ceux qui m’entourent, de mes souvenirs. Cela vient aussi de mes influences musicales et culturelle comme la vie de Billie Holliday…

Même si j’utilise beaucoup le « Je » dans mes textes, ce n’est pas moi pour autant.

L’esprit de la Réunion prend une place important dans ton univers, on peut retrouver les instruments traditionnels…, est ce important pour toi de garder son univers ?

La Réunion, c’est un savoir vivre créole, on nous envie beaucoup notre mixité culturelle. C’est un endroit idéal.

Utilisé les instruments traditionnel de la réunion était pour moi, une prolongation de mon propre univers.

C’était pour moi important de faire découvrir le Maloya, la musique traditionnelle de la Réunion. Issus du chant des esclaves, cette musique est un mélange de percussions et de voix.

Le leader pose les questions et les chœurs y répondent. Il existe diverse façons de le jouer. Il a été longtemps interdit car il est symbole de revendications.

En 2013, tu as reçu les prix Alain Peters et musique de l’océan indien, qu’ as tu ressenti ?

Alain Peters est l’un des mes artistes favoris. C’est quelqu’un qui manque beaucoup. Je me souviens, il venait à la maison quand j’avais 6 ans. C’est pour moi, un grand hommage je suis en plus la première femme à le recevoir.

Je suis fière d’être titulaire de ce titre, c’est significatif pour moi et la part de féminité du maloya.

Parles nous de ton album ?

J’y travaille depuis 20099. j’ ai collaboré notamment avec Michel Ducasse.

Cet album est pour moi, un retour à l’essentiel, un Retour au source.

J’ai appelé cet album « Santié Papang », en souvenir à la rue où j’ai habité pendant trois ans à la Réunion.

Après avoir fait des concerts Corée du sud , En Chine, au Cap Vert, Maya Débarque en France.

Venez découvrir le maloya à la sauce Maya Kamaty.

Elle vous fera voyager tout en restant dans votre maison.

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