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JESUS : DE NAZARETH A JERUSALEM, la comédie musicale évènement : Le 10 février 2018 au Zénith !

Il fait partie des spectacles phare de cette fin d’année ! “Jésus : De Nazareth à Jérusalem”, le nouveau show musical de Pascal Obispo, mis en scène par Christophe Baratier est installé au Palais des Sports de Paris depuis le mois d’Octobre. Pour les toulousains, il faudra attendre début 2018, le 10 février précisément pour découvrir cet univers époustouflant . A cette occasion, Christophe Barratier a accepté de s’entretenir avec moi. Scénariste, réalisateur, musicien…Cet artiste aux multiples talents nous offre un joli moment d’échange et  souligne une volonté de divertir, avant tout.

Comment est né ce projet de comédie Musicale? Pourquoi Jésus ?

Je connais Pascal depuis un moment. Il m’avait déjà fait plusieurs propositions qui n’avaient finalement pas abouti. Le projet de “Jésus” est né il y a quatre ans. Cela signifiait beaucoup pour Pascal de mettre en scène ce personnage qui a bouleversé le cours de l’humanité. Il y a avait aussi une continuité logique. Après “Les dix commandements” et “Adam et Eve”, cela marquait la fin d’une trilogie.

N’avez-vous pas redouté les critiques que pouvait susciter ce thème de comédie musicale, dans un contexte autour de la religion un peu délicat?

Je me suis dit dès le départ que le sujet était costaud. J’ai redouté dans le sens ou cela engageait ma propre responsabilité. Quoi que l’on fasse de toute façon, nous ne sommes jamais à l’abri des critiques.

Qu’est- ce qui vous a poussé à accepter?

Ce n’est pas un spectacle religieux. C’est avant tout l’histoire d’un bonhomme fascinant. Le spectacle part du baptême par Jean-Baptiste en passant par le chemin d’évangélisation…Ce sont les trois dernières années de la vie de Jésus qui sont traitées.

Pensez-vous que mettre Jésus en scène de cette manière est une bonne manière d’attirer l’attention de ceux qui jusque là ne s’étaient pas forcément intéressé de près à lui?

C’est avant tout une histoire frappante et universellement touchante. Au delà des croyances, ce spectacle suscitera l’intérêt de tous les amoureux de scénarios, des récits bien menés.

Avez-vous le sentiment de toucher un large public ou constatez-vous une moyenne d’âge dans vos spectateurs ?

C’est un spectacle très familial. Il y a très peu de couples séniors. Ce show est aussi à la portée d’un enfant, de n’importe quel âge d’ailleurs, et qui n’a pas forcément une grande connaissance de Jésus car il  frappe les imaginations. Il n’y a pas non plus de distinction entre croyants et non-croyants. Ce n’est pas un spectacle sur dieu lui-même. C’est vraiment pour tout public et pour tous les âges.

Combien de temps cela prend-il de monter un spectacle comme celui-ci?

L’écriture a pris environ deux ans…Cela comporte les chansons, les dialogues, la mise en scène…Il y a ensuite tout le travail autour du décor, de la lumière…Puis le casting. Cela nous a pris à peu près un an pour trouver tout le monde. En tout, c’est un travail de quatre ans.

Justement, pouvez-vous m’en dire plus sur les artistes présents sur scène? Qui sont-ils ?

Le personnage de Jésus est interprété par Mike Massy, un chanteur connu au Liban. Pour moi, c’est une forme de Cabrel, avec des ballades, un coté très tendre. Nous avons également Anne Sila dans le rôle de Marie, connue pour être arrivée en finale de The Voice, Clément Verzi est Juda et vient également de The Voice, Grégory Deck fait l’apôtre Jean…Cette comédie musicale réunit beaucoup d’acteurs et de chanteurs de qualité. Parmi eux, il y a aussi Crys Nammour qui interprète Marie-Madeleine. C’est une chanteuse libanaise, au style arabo oriental très joli. Et puis beaucoup de danseurs, de figurants…C’est du grand show.

Vous êtes réalisateur, scénariste…On vous connaît notamment pour la réalisation du film “Les Choristes”. Vous avez aussi un passé musical bien rempli. Vous avez d’ailleurs commencé par une formation musicale. On a la sensation que vous conjuguez parfaitement vos deux passions, la musique et la mise en scène. L’un ne va pas sans l’autre pour vous?

Je crois que l’on ne peut pas vraiment parler de passion. C’est au-delà, tellement ça fait partie de moi. Ma grand-mère était à la comédie française, ma tante chanteuse. Je suis né avec. Je vois des plateaux depuis tout petit…Pour répondre à votre question, on peut dire que l’un ne va pas sans l’autre… Entre la musique et la mise en scène, seule la technique change, le propos est le même.

“Jésus : De Nazareth à Jérusalem” s’est installé au Palais des Sports de Paris depuis le mois d’Octobre. Y’a t’il une pression supplémentaire à jouer dans la capitale ?

Pas du tout. On a d’ailleurs prolongé jusqu’au 31 décembre.

Revenons à Toulouse. Vous serez au Zénith le 10 Février 2018. Une anecdote à nous faire partager? Un petit mot pour les lecteurs de Webtoulousain?

Toulouse est pour moi un milieu familier, même si je n’en fais pas partie du tout. J’aimerais passer un coucou tout particulier à deux personnes. Didier Lacroix du Stade Toulousain avec qui je suis très ami, et à Sophie Iborra qui est dans la communication. J’adore le rugby et la tauromachie. Je retrouve ces gens chaque année avec beaucoup de plaisir.

“Jésus : De Nazareth à Jérusalem” en tournée dans toute la France à partir de Janvier donne donc rendez-vous à la ville rose le samedi 10 février 2018 et promet un grand moment de plaisir partagé au coeur du spectaculaire. 

 

 

 

 

 

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