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Road Trip NBA aux éditions Amphora! 2 kilos de basket US !

Rémi Reverchon, une des figures et une des voix de NBA sur Bein Sports depuis bientôt une décennie, vient de publier son premier livre, Road Trip NBA, aux éditions Amphora. Une véritable plongée dans la culture et l’histoire américaine via le prisme de la balle orange. Sept mois de travail, 258 pages pour un carnet de route à la découverte des 28 villes et 30 franchises NBA. Une plongée en immersion à la fois ludique et distractive pour votre plus grand plaisir. L’occasion pour notre spécialiste basket, Benjamin Laguerre, de faire un point sur tout cela et même d’évoquer le présent et l’avenir du basket toulousain .
Rémi, ton livre sort vraiment au bon moment: reprise de la NBA, 75 anniversaire de la grande ligue cette année et réouverture des USA aux touristes le 8 novembre… Tu maîtrises tous les éléments pour réussir la promotion!
Bon c’est vrai que pour la reprise de la NBA c’était prévu qu’on se cale dessus mais pour le reste…Certains parleront d’une chance légendaire ou alors du fait que j’ai le bras très long! Je ne vais pas te donner la réponse, je vous laisse deviner…
On sent que c’est un bouquin qui te ressemble car pour raconter les Etats-Unis via le basket tu utilises tout le spectre de la culture US: musique, ciné, gastronomie… C’est une synthèse de ce que tu aimes dans ce pays dans lequel tu as vécu plusieurs années (étudiant dans le Colorado puis correspondant à Los Angeles).
Ça me fait plaisir d’entendre ça car c’est exactement ce que je cherchais à transmettre. C’est une synthèse de mes deux passions : le basket US et ce pays de folie! Avec tout ce que ça comporte aussi bien positivement que négativement. J’en ai conscience et je le sais bien. Tu as vu juste en définissant le livre comme ça, ce livre me ressemble effectivement beaucoup et j’espère que les lecteurs vont s’en rendre compte et prendre du plaisir à découvrir tout ce que j’aime de ce pays.
Tu as commencé l’hiver dernier la rédaction  et tu parles de ton livre sur Twitter comme de ton bébé. A l’arrivée tu nous proposes un poids de 1,8 kg pour un peu plus de 30 centimètres. Tu as préféré la grossesse ou l’accouchement?
(Rires) Avec le recul je pense que j’ai préféré la grossesse car c’était épanouissant à chaque étape: pour chaque ville j’étais à fond dans une bulle. Par exemple, quand j’étais sur la ville de Denver je lisais tout sur la ville, j’écoutais les artistes de Denver, les films avec la ville comme référence…. Chaque ville était un voyage en soi avant l’écriture. C’était un vrai kiff! Maintenant pour l’accouchement et la sortie du bouquin ça reste quand même un super moment à vivre: c’est très flatteur de rencontrer les lecteurs, avec des retours positifs !
Justement, tu as commencé ta tournée le mois dernier, qui est ton public?
Il est très varié: des jeunes, des ados, des gens de mon âge, des familles, des seniors qui viennent acheter le livre pour leurs petits-enfants… Il n’y a pas un public type vraiment défini. Après dans l’ensemble ça reste très masculin car le public basket est plutôt masculin même si les choses évoluent aussi à ce niveau-là. Et en plus pour moi qui ne connais pas certaines régions de France c’est une vraie découverte! Par exemple, je ne connaissais pas bien le nord de la France et la séance de dédicace à Lille m’a permis de découvrir cette ville et un public de ouf! Donc c’est très enrichissant de découvrir aussi ces coins de France pour moi. Un road trip France en quelque sorte!
C’est un livre qui semble destiné au profane comme au spécialiste. Tu as trouvé le juste milieu à mes yeux.
Ça me fait plaisir que tu dises ça car c’était vraiment le but recherché car je voulais ouvrir au maximum les possibilités de lectures, ne pas me limiter au geek de basket comme moi mais proposer un carnet de voyage culturel. Toucher des lecteurs hors-basket, pas forcément deslecteurs attirés par le côté basket, mais que quelqu’un qui est intéressé par les USA puisse se dire: “Tiens ça peut être pas mal de se plonger dans ce bouquin pour découvrir les USA!”
Si tu pouvais offrir ton premier livre à quelqu’un hors du monde du basket, ça te ferait plaisir de le remettre à qui?
Bonne question! On me pose souvent la question inverse et c’est donc facile de répondre à des personnalités fans de basket comme Barack Obama ou Justin Timberlake peuvent l’être de l’autre côté de l’atlantique. Bon, dans le monde du sport, moi qui suis fan de F1, pourquoi ne pas l’offrir à Lewis Hamilton!
En attendant tu vas devoir l’offrir à tes nombreux intervenants…  
C’est clair! Déjà tous mes petits français qui sont aux US : Nico Batum, Rudy Gobert, Joakim Noah, Rony Turiaf… Ils vont bientôt le recevoir! Mais aussi en France comme Elie Okobo qui est à l’ASVEL cette année et qui m’a servi de guide pour Phoenix (il y a joué deux ans). Mi-novembre je serai à Lyon pour une séance de dédicace et forcément il aura le sien! Ils m’ont tous donné de leur temps donc la moindre des choses et de leur offrir le résultat de toutes ces rencontres!
                                                                                 
Tu finis ton Road trip à Los Angeles où tu as vécu. On se souvient de ton émotion sur Bein le dimanche soir du décès de Kobe Bryant, l’icône de la franchise sur les deux dernières décennies. Dans des moments comme celui-là, on comprend bien l’impact que peut avoir le sport…
Il faut comprendre déjà qu’aux USA le basket c’est de la pop culture et ça dépasse par définition le cadre du sport: c’est une partie de la vie, c’est comme une série TV ou de la musique. Aller voir un match des Lakers au Staple center c’est comme écouter le dernier album de Drake! Et puis quand il y a un événement tragique comme le décès de Kobe le 26 janvier 2020 tu te rends compte de la caisse de résonance du truc… Kobe ce n’est pas une icône sportive mais une icône tout court! Même en France quand le décès d’un basketteur fait la une des infos tu mesures l’impact du truc. Le basket dépasse le cadre du sport aux USA, c’est de la culture tout simplement.
Pour finir un petit mot pour nos amis toulousains: les Spacers dans le passé, le TBC de nos jours ça te parle?
Bien sûr! Quand j’étais gamin les Spacers j’adorais ce nom car c’était le seul en France qui faisait américain, ça claquait! Les autres clubs n’avaient pas une consonance américaine donc Toulouse m’a marqué plus jeune. En plus quand je jouais en N2 à La Rochelle on venait dans le coin car il y avait pas mal d’équipes dans les alentours de Toulouse et donc je confirme qu’il y a un bon niveau régional ici. Maintenant le TBC est en N1 mais je sais qu’ils peuvent compter sur une vraie culture basket dans la région pour viser plus haut.
Pour rencontrer Rémi Reverchon rdv à la Fnac de Toulouse Labége le samedi 6 novembre entre 15h et 18h 
                                                                                       Propos recueillis par Benjamin Laguerre
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