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Découverte d’une talentueuse écrivaine toulousaine : Mel Guent.

Au gré de ces découvertes littéraires, Gaëlle, notre rédactrice en chef, a lu avec passion la duologie « Bad girls need love too » de Mel Guent. Celle-ci est tombée accro à l’histoire de Lou et d’Alec. Elle a décidé de vous présenter aujourd’hui l’écrivaine qui a composé cette histoire, qui la trouble encore…

Mel Guent, c’est l’écrivaine qui nous a offert la duologie « Bad girls need love too ». Sublime histoire noire entre Alec et Lou.
Celle-ci a répondu en toute sincérité à Gaëlle, lors d’un tête à tête dans un sublime quartier toulousain.

Mel, sans dévoiler votre vie privée, présentez-vous à nos lecteurs en quelques mots ?
Je travaille dans un domaine qui n’a aucun rapport avec l’écriture. Il s’agit du management en institut de beauté. Cela fait très longtemps que j’écris. J’avais vraiment envie de parler de ce sujet aussi difficile. Et un jour, je l’ai mis sur une plateforme littéraire qui s’appelle « Wattpad ». et j’ai eu d’excellents retours auxquels je ne m’attendais pas. Je suis quelqu’un qui manque énormément de confiance en soi dans le domaine de l’écriture. Je ne m’attendais vraiment pas à un tel retour positif.

Mes collègues de travail m’ont poussée à le faire publié. Et je les remercies de tout mon coeur car sans elle, je ne serai pas à mon troisième roman.

Mel, Est-ce que pour vous l’écriture est une forme d’exutoire ?
Pour être littéralement honnête, dans tous mes romans, il y a une part de réel. Que ce soit sur un ressenti, une expérience, il y a toujours des éléments de ma réalité. Ceux qui a beaucoup perturbé mes parents quand ils ont lu les livres. Par exemple : j’ai vécu à Paris, l’appartement que je décris dans le roman, c’est là où j’ai vécu. Je puise toujours dans ma vie pour écrire certaines choses. C’est ce pourquoi mes proches ont eu du mal à lire « Bad girls need love too » car il est très noir. Donc effectivement, l’écriture est mon exutoire mais il peut faire du bien aux autres aussi.

Les personnages de Lou et Alec sont-ils réel ou le fruit de votre imagination ?

Oui totalement imaginaire, mais si je devais m’identifier à l’un d’eux. Je dirai qu’il y a beaucoup de moi dans le personnage d’Alec. Surtout, je m’y retrouve dans la manière de penser, de s’exprimer.

Dans cette duologie, on voit l’importance de trois villes : Paris, Toulouse et Palma de Majorque. Pourquoi ?

Je suis née à Toulouse et je suis folle amoureuse de ma ville. Maintenant, j’ai aussi vécu à Paris et je suis tombée également sous le charme de la capitale. Paris , pour moi , est une ville splendide, majestueuse qui mérite qu’on puisse en parler. Et Palma, j’ai passé quelques jours de vacances et j’en ai gardé de très bon souvenir.

Vous évoquez des sujets assez noir. Pourquoi avoir envie de les aborder ?

« Est-ce que vous comprenez pourquoi je dis qu’il y a une part de réel dans mes romans ? ».

Disons que j’ai voulu mettre en lumière ce sujet car il est tabou. Mais quant il est abordé dans certains livres, c’est de manière trop cliché. « Une fille devient fragile et c’est uniquement l’amour d’un homme qui va la sauver ». Alors que dans ma duologie, Lou puise sa force chez les femmes. Je tenais à montrer qu ‘une femme n’a pas besoin d’un homme pour s’en sortir. Mais comme notre société nous impose des carcans, comme une femme a obligatoirement besoin d’un homme pour vivre alors que c’est totalement faux à mes yeux. J’avais besoin de rendre hommage à ces victimes. Afin d’être au plus juste, j’ai fait un travail de longue haleine pour avoir un maximum de détail. Pour le côté police, j’ai demandé à un ami à mon mari qui est CRS.

Pourquoi choisir un titre en anglais ?

En fait, c’est le nom d’une chanson électro, une phrase qui me parle beaucoup. Moi-même, je me considère comme une bad girl. J’ai eu fait des choses dans ma vie, comme Lou, des mauvaises rencontres…

Malheureusement dans notre société, si vous êtes une mauvaise fille, on ne vous respecte plus, vous êtes dénigrée, bafouée. Donc pour moi, même si aujourd’hui j’ai une vie rangée, je me suis toujours considérée comme ça. Je voulais mettre à l’avant « une bad girl » car les 3/4 des romans que je lis, c’est un bad boy qui tombe amoureux d’une fille prude. Je voulais inverser les rôles. Le tome 3, je sais déjà ce qu’il va se passer mais j’ai un travail de terrain à faire qui va me prendre un certains temps.

Quelles sont vos futures actus ?

Mon troisième livre « Porque te vas » est sorti il y a peu. Le 23 août dernier j’ai eu le déclic pour le 4ème. Vous savez, il y a quelque chose que je n’arrive pas à expliquer quand j’ai une idée et que je commence à écrire, c’est comme si je me mettais en transe devant mon ordinateur. Ça vient comme ça et il est impossible de m’arrêter. Dés que j’ai un moment, n’importe où, n’importe quand, je me mets à écrire. C’est viscéral pour moi.

Mel Guent, est une artiste des mots. Elle nous embarque dans chacune des ces histoires. Pour elle, les mots sont libérateurs et peuvent aussi aider la personne qui se trouve de l’autre côté : à savoir le lecteur. Je vous conseille à tous, cette sublime duologie Bad girls need love too. Nous attendons avec impatience la troisième partie.

L’écriture tout comme la musique ou le dessin est un exutoire, Mel Guent a trouvé le sien dans l’écriture. Son exutoire permet et permettra peut être à des personnes blessées de se soulager même un peu.

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