Un magnifique documentaire “Un portrait d’Armande Altaï”, somptueuse fusion entre la réalisatrice Anna Medveczky et Armande Altaï. Présentation du film au Festival de Carcassonne en présence de Jean-Claude Dreyfus en clôture des Rencontres documentaires.

Pour la clôture des Rencontres Documentaires du festival de Carcassonne, l’invitée d’honneur de cette édition Armande Altaï était mise encore plus en lumière avec le film documentaire « Un portrait d’Armande Altaï » de la réalisatrice Anna Medveczky, petite-fille de Bernadette Lafont, avec la présence exclusive de Jean-Claude Dreyfus ami de longue date d’Armande Altaï.

Un lieu magique

Comme pour la veille pour la soirée Simone Signoret, nous étions dans la majestueuse Cour d’honneur du Château Comtal de la cité de Carcassonne. La petite fille d’Armande Altaï, Nour Anseur, qui était présente a même dit émerveillée : « On se croirait à Poudlard, c’est magnifique » !

Présentation

Laurence Gasc était très émue pour cette clôture des Rencontres Documentaires. Elle a rappelé la présence des invités et a remercié tous ceux qui ont contribué au bon déroulement de ces 3 jours. Elle a mis en avant la présence de Jean-Claude Dreyfus et a appelé à la rejoindre sur scène Armande Altaï et Anna Medveczy.

Jean-Claude Dreyfus aux avants poste

Jean-claude Dreyfus a tenu à remercier Laurence Gasc de son invitation et a mis l’eau à la bouche des spectateurs par rapport au documentaire en disant : « C’est un très beau voyage dans Paris où l’on suit Armande, mais je n’en dirais pas plus ». Bien présent et avec une touche d’humour il a permis à Anna Medveczy de reprendre ses esprits car son émotion était à son comble.

L’émotion de la réalisatrice

Anna a juste dit deux trois mots sur le film pour ne pas gâcher la surprise : « C’est mon tout premier film qu’on a fait ensemble avec Armande Altaï. Je n’ai pas envie de trop dévoiler le film, mais je dois quand même vous dire quelque chose sur ce processus de création. J’ai rencontré Armande et 4 jours plus tard j’achetais la caméra et j’ai appris à tourner en faisant ce film avec ma petite caméra à l’épaule en suivant Armande dans son quotidien à travers Paris. C’est un film assez underground, sur les trottoirs, dans les taxis et voici ma petite caméra qui m’a servi pour le tournage ».

Une merveilleuse complicité entre Amande et Anna

Armande Altaï parle d’une amitié qui a vu le jour au fil du tournage avec Anna Medveczy et du fait qu’elle avait une entière confiance envers Anna bien qu’elle soit très regardante sur son image. Là tout a été naturel et un véritable partage depuis le début. Elle ajoute : « Je vais découvrir le film en même temps que vous car contrairement à mon ami Jean-Claude Dreyfus, je ne l’ai pas encore vu ».

Fin de projection

Des applaudissements saluent le générique du film ainsi que le retour sur scène des protagonistes du moyen métrage et de Laurence Gasc. Armande exprime sa surprise face au résultat : « J’ai été très surprise parce qu’on a fait beaucoup de choses et elle a choisi des images du quotidien et c’est un peu un road-movie parce que tu as pris tous les moments où on roule que ce soit en voiture, à vélo, en train. Une autre vue de ma vie qui attire ».

La magie du cinéma

La réalisatrice est heureuse et très surprise aussi du rendu sur grand écran : « Je trouve bizarrement que la qualité passe mieux sur grand écran que sur ordinateur, mais je ne sais pas pourquoi, c’est surement la magie du cinéma (rires collégiaux). Et le coté road-trip on l’a voulu comme ça au montage vu que s’est inspiré des discussions avec Armande car elle me disait beaucoup qu’il fallait qu’on trouve un petit vélo qui fasse le lien entre les moments de vie parce qu’ils sont fragmentés. Du coup le vélo, c’est les taxis, les roues ».

Un documentaire Durasien

Armande invite les gens à poser des questions en précisant que Jean-Claude Dreyfus peut aussi y répondre. Celui-ci prend alors la parole : « J’ai trouvé Armande et Anna, et c’est un compliment, que ce film est aussi un hommage à Marguerite Duras, car c’est très “Durasien” et en plus ce n’est pas ennuyeux parce que parfois les films “Durasien” le sont (rires collégiaux). C’est un film qui est profond et qui raconte des choses simples, c’est une balade dans l’esprit ». Puis il demande au public son avis et en voyant une main se lever Jean-Claude est prêt à venir lui-même porter le micro à la personne. Il est investi dans la soirée et a à cœur d’y participer.

Durée de tournage

Il y a des questions par rapport à l’époque du tournage car pas de présence de masque et donc la réponse c’est que ça a été fait il y a 5 ans sur une période de 2 ans donc hors covid. Anna rappelle que c’est un film auto-produit et pas de contraintes de temps : « C’est l’avantage quand on n’a pas d’argent, on a le temps » (rires collégiaux).

A la pêche aux questions

Quand Jean-Claude Dreyfus interpelle lui-même le public en ciblant les personnes, on parle du cours de chant et de post synchronisation avec voix off. Armande explique : « C’était du direct. Anna a filmé tout le cours de chant où il y a tous styles de musique comme du rock et elle a choisi le passage classique avec la grande Margaret ». Et Anna ajoute : « Par contre la voix off qui a été enregistré avec Armande a été fait en deux fois. On nous avait prêté le studio de la radio extraterrestre spécialisée sur les OVNI (rires collégiaux). Ils nous ont laissé leur studio et Armande a improvisé. Je lui disais des mots et elle disait ce qu’elle pensait et j’ai des heures d’enregistrement magnifique de sa pensée philosophique incroyable. Et après on a réenregistré avec Armande ce qu’elle avait dit spontanément pour l’intégrer à des moments précis du film ».

Un échange très instructif

Après cela un échange s’installe pendant près de 20 min avec le public et les questions se succèdent où les interventions des protagonistes du film et même Jean-Claude Dreyfus se laisse aller à un petit tour de chant avec « Et maintenant » de Gilbert Bécaud. Un moment de rires, d’émotion et de confidences se terminant par des remerciements.

Clôture des Rencontres Documentaires 2021

Cette soirée clôture la 6^ème édition des Rencontres Documentaires en ouverture du festival de Carcassonne 2021.  Nous vous ferons partager une entrevue avec la réalisatrice Anna Medveczky, Armande Altaï et Jean Claude Dreyfus qui a eu lieu dans le magnifique jardin de l’hôtel de la Cité de Carcassonne.

Rendez-vous avec Francis Huster

Et ce soir, lundi 05 juillet 2021, rendez-vous à 21h30 dans la Cour d’honneur pour assister à un magnifique duo du grand Francis Huster et d’Yves le Moign’ dans « Molière ». Un retour aux planches tant attendu par l’acteur et le public.

Synopsis

Molière.De 1622 à 1673 en un demi-siècle Jean-Baptiste Poquelin est entré dans l’histoire parce qu’au-delà de l’artiste il aura été un homme libre. Qui a osé défier tous les pouvoirs, qui n’a jamais trahi ses valeurs de dignité et de tendresse humaine, qui a sublimé son art de comédien qui fut tout simplement un homme de parole, de vérité et d’amour.

Renseignements et réservations

Réservation et paiement des places en amont auprès du PAC BILLETTERIE 10 rue de la République à Carcassonne, évidemment dans la limite des places disponibles.

Le port du masque sera-t-il obligatoire ?

Le Pass Sanitaire n’étant pas nécessaire au Château Comtal (500 spectateurs) le port du masque y sera donc obligatoire pour toutes les personnes âgées de plus de 11 ans. Il convient aux spectateurs d’amener leur propre masque, le Festival ne pourra pas en fournir sur place. Pour une meilleure organisation, il reste conseillé d’en prévoir au moins deux par personne.

Pour le reste du Festival ?

N’hésitez pas à consulter le site officiel du festival de Carcassonne où vous aurez toute la programmation (concert, théâtre, manifestations…), les conditions d’obtention du pass sanitaire pour toutes manifestations au Théâtre Jean-Deschamps où le Pass est obligatoire.

Montage photo article : © Ville de Carcassonne – Manon Roux et © Valentin Mailliard

Partagez et likez-nous !